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mercredi 16 mai 2012

Dans la série "j'aurais pu l'acheter 5 euros, mais j'ai préféré le faire moi-même": le plateau

Tout est dit dans le titre: un plateau fait maison, pour les plateaux-télé des longues soirées d'hiver...
 Je sais bien que l'investissement en temps et en matériel est inutile quand on peut l'acheter pour rien dans le premier Ikéa venu... Mais c'est le grand avantage d'être un amateur, je n'ai pas à être rentable!

Pas de métal: une rainure et des chevilles pour fixer le fond au cadre

Rien d'exceptionnel, si ce n'est son format assez grand (40x50cm) et son épaisseur assez fine (3-4cm)  pour la glisser entre deux meubles. Il manque encore un coup de vernis, mais je ne résiste pas à l'envie de vous le partager maintenant!

lundi 14 mai 2012

une guitare rustique et esthétique

Je me suis toujours demandé si c'était possible de se faire soi-même un instrument de musique, qui sonne un minimum, avec des matériaux de récupération.

Ne sachant jouer que de la guitare (et encore, pas beaucoup), je me suis inspiré d'Adam de la Halle. Mais si, le coq narrateur de Robin des Bois !

Même si je n'ai pas la prétention de vous apprendre à faire une guitare, voilà mes matériaux:
- Manche : branche de hêtre avec l'écorce
- Caisse: contre-plaqué de récupération (caissettes de pommes de terre)
- Sillets en os
- Chevalet en cade
- touche en bété (un bois exotique)
- Mécaniques, cordes et bandoulière achetées.

 Beaucoup de techniques différentes sont utilisées pour arriver au bout :
- Cintrage des éclisses (surtout avec cette forme de caisse en demi-amande)

- Sculpture du manche (pour l'alléger au maximum et adapter la caisse à ses formes irrégulières) et de la touche,

- Marqueterie de la tête du manche (ci-contre) et de la rosace (ci-dessous),

- Découpe du sillet en os...

Pour en savoir plus sur la lutherie amateur (et professionnelle), il y a des sites bien faits pour ça.

mardi 24 avril 2012

Photo animalière: l'approche

Comme vous commencez à le comprendre, je me frotte à la photo animalière en ce moment. Et ce genre de photo demande des ruses, des techniques ou du matériel qui s'inspirent de la chasse.

Après le piège-photo, j'ai commencé à me pencher sur la plus ancienne technique de chasse: l'approche.
L'idée est d'approcher le sujet (l'animal en l'occurrence) le plus près possible, pour avoir les meilleures images possibles.
Mimétisme: pour les approcher, il faut déjà les voir... Et les imiter en terme de camouflage!
Le matériel: 
- Des vêtements neutres, qui se fondent dans le paysage où vous évoluez (vert sombre, kaki...)
- Un appareil photo avec l'objectif le plus puissant possible (mais pas forcément le téléobjectif du paparazzi, sinon c'est même pas la peine de l'approcher). S'il fait du bruit comme le mien en déclenchant, tentez de trouver quelque chose pour "l'emballer", à la fois pour le camouflage sonore et visuel
- De préférence quelque chose pour vous couvrir le visage (filet de camouflage, cagoule kaki, à défaut casquette dont l'ombre camouflera votre tête)
- et de préférence un ami garde forestier et/ou chasseur qui vous fera les repérages, et surtout qui vous permettra d'emprunter des chemins forestiers interdits à la circulation.   

Le déroulement:
- Reconnaissance : La première phase, la plus longue, est la période de reconnaissance: où passent les animaux, où ils s'arrêtent, quelles sont leurs habitudes, d'où vient le vent dominant, quelles sont leur sens privilégié (l'odorat pour les sanglier, l'ouïe et l'odorat pour les chevreuils, la vue et l'ouïe pour les oiseaux...).

- Approche "1,2,3, soleil". Le principe est simple: une fois que vous savez où vous trouverez l'animal, approchez à pas de loup, en silence, en regardant où vous mettez les pieds ET sans quitter votre cible des yeux. Dès que vous l'apercevez, souvenez-vous du 1-2-3-soleil de votre enfance: si la bête baisse la tête pour brouter, vous pouvez avancer lentement et en silence. Si elle relève la tête, figez.

Les chevreuils et la plupart des mammifères (nous compris) sont surtout sensibles au mouvement et aux contrastes: Pour les contrastes, vous avez votre tenue discrète, et pour les mouvements, il suffit qu'on ne vous voie pas bouger.






Un troisième chevreuil était présent à gauche des 2 autres: en observant les 3 animaux présents, nous aurions pu deviner où il se situait

Le flou de cette photo est dû à la faible luminosité (après le coucher du soleil), au zoom (le sujet était loin), et peut-être au réglage de mon appareil (vitesse trop lente)



Et quand vous jugez que vous ne pouvez plus faire un pas sans faire fuir la bête, appuyez sur le déclencheur: mode rafale, vitesse la plus rapide possible, autofocus en continu ou manuel (c'est ce que j'ai utilisé, pour éviter à la fois le bruit de la mise au point et le temps qu'il la trouve)

Quelques trucs :
- Si un oiseau s'envole ou qu'un bruit s'élève, figez: l'animal lèvera la tête, pas la peine de risquer de le voir fuir.
- Avancez avec le vent en face, si possible, pour éviter de les prévenir avant même de les voir. 
- Gardez en tête que vous ne voyez pas forcément tous les animaux présents: observez-les, ils se regardent régulièrement entre eux et pourraient vous montrer où sont leurs congénères. Plus ils sont nombreux, plus l'approche devient délicate, bien sûr.
- "Cassez" votre silhouette: la silhouette humaine se détache facilement dans un sous-bois ou une lisière de forêt: accroupissez-vous, collez-vous à un arbre, allongez-vous s'il le faut.
- Privilégiez une sortie après la pluie: les feuilles mortes sont moins craquantes et la lumière est plus claire (pas de poussière en suspension dans l'air).


Par honnêteté, je vous avouerai que je n'ai fait pour l'instant qu'une approche avec un "pro" (un garde forestier), et que j'ai encore beaucoup à apprendre. Mais je voulais quand même partager ça ici.

jeudi 8 mars 2012

La mangeoire-piège photo


« Ah zut, je l’ai encore loupé ! »
Quand on prend des animaux en photo, et surtout des animaux sauvages, pas facile d’appuyer sur le déclencheur au bon moment : trop tôt, trop tard, pas cadré…  Ce serait tellement plus simple s’il pouvait se placer dans le cadre, arrêter de bouger et nous faire signe pour qu’on déclenche, non ?
Vue générale du piège photo, appât et modèle compris
C’est le principe du piège photo : l’animal déclenche lui-même la photo (ou la vidéo), grâce à un déclencheur relié à un appât. Voici comment réaliser le piège photo le plus basique.
Votre matériel :
-    Quelques planches fines,
-    Quelques branchettes,
-    2 crochets
-    4 pitons
-    Un élastique,
-    Un fil de fer épais
-    Un appareil photo et sa télécommande
-    Un pied ou un support fixe pour l’appareil
Votre appât : une boule de graines destinée aux oiseaux (2.60€ les 6 en jardinerie)
Votre « gibier » : des mésanges et autres petits oiseaux : rouge-gorge, bouvreuil…
Le principe :
Réaliser un support pour l’appât qui fasse levier sur le déclencheur, avec un petit toit pour protéger à la fois l’oiseau, l’appât et la télécommande.


Détail du mécanisme de déclenchement
Autre configuration possible de l'appât

Le plus délicat est de régler la sensibilité du déclencheur : en effet, une mésange bleue  pèse 9 à 12 g, soit le poids de 2 morceaux de sucre, et  votre déclencheur doit réagir à ce poids. Certes, vous pouvez avoir la chance de tomber sur une mésange charbonnière (16 à 20g), ou que les mésanges bleues s’y mettent à 2 pour déclencher, mais ce n’est pas la majorité des cas. C’est à ça que sert l’élastique : il soutient l’appât jusqu’à l’extrême limite, pour que la mésange n’ait plus qu’à faire le reste.
Quand votre piège est construit, il ne reste qu’à le mettre en place, placer l’appareil photo sur un pied, et faire vos réglages :
-    Cadrage et mise au point sur le haut de la boule de graines (et débrancher l’autofocus),
-    Dans l’idéal, une très petite profondeur de champ (F4 à F8) et un arrière-plan le plus loin possible
-    Déclenchement par la télécommande,
-    Désactiver la veille automatique de l’appareil photo,
-    Désactiver le flash.
Pensez à recharger la batterie de votre appareil photo avant de commencer.





Encore un truc : si vous placez votre appareil photo à l’intérieur (pour le protéger des intempéries, et éviter que les oiseaux ne prennent peur avec le bruit du déclenchement),  plaquez-le bien contre la vitre pour éviter le reflet.

Perfectionnement : En se basant sur ce principe, vous pouvez aller plus loin et « piéger » du plus gros « gibier ». Il suffira d’adapter le déclencheur et l’appât à votre sujet : du grain pour des biches, de la viande pour des rapaces, etc.  Mais dans ce cas, vous aurez sans doute à fabriquer un caisson isolant pour protéger, cacher et fixer l’appareil photo, en étouffant aussi le bruit de l’appareil photo.  Et pour multiplier vos chances, il faudra s’inspirer des chasseurs à l’affût : se placer sur le passage de votre « gibier », ne pas laisser d’odeurs sur votre piège, voir le mettre en place longtemps avant de prendre des photos (sans l’appareil !), pour qu’ils s’habituent à sa présence.

mercredi 22 février 2012

Lustre Froissart

Voilà un projet que j'avais en attente depuis un sacré bout de temps. J'avais gardé trois branches de saule identiques il y a des années, et voilà ce que j'avais l'intention d'en faire.


Mon objectif était un lustre simple et bien pensé, sans clou ni vis comme le voulait ce bon vieux Froissart.

Seule concession à la modernité, la partie électrique de l'assemblage. 

Le plus délicat, c'était de graver ces branches pour faire passer le fil électrique le plus discrètement possible, trouver l'angle adéquat pour percer l'axe central, de manière à ce que les ampoules aient la bonne orientation, et faire passer les trois fils dedans.
Mais rien de très compliqué, juste un peu de temps et une idée de départ.

Pour les spécificités techniques, j'avais prévu 3 ampoules de 40 watts, mais c'est un éclairage un peu faible, alors j'ai mis une ampoule de 100 watts.

dimanche 19 février 2012

Affichage cuisine

Une planche de bois à 1€, un bon exercice à la scie sauteuse, un peu de peinture et quelques crochets...
et voilà.

Un cas d'école pour l'usage de la scie sauteuse!

mercredi 8 février 2012

Lampe de chevet

Dans la lignée des patères, une lampe de chevet "nature".
Rien de compliqué pour sa fabrication: simplement une mèche longue et un peu de dextérité pour parvenir à percer le pied pour passer le fil électrique (2 trous à chaque extrémité, pour se rejoindre au milieu).
Ponçage vernis, une petit tour chez Brico, et le tour est joué.


mercredi 1 février 2012

Couteau - fuseau

Un petit bricolage inspiré par un film, "Dialogue avec mon jardinier" (que je vous recommande vivement!).
Voilà l'extrait:
Et ceux qui se sont déjà promené avec de la ficelle ou des écouteurs dans la poche ne me contrediront pas: impossible de garder une pelote dans une poche sans qu'elle s'emmêle. D'où l'idée de faire la pelote et le couteau dans un même objet. Et comme on se sert plus souvent du couteau que de la ficelle, je ne voulais pas juste l'embobiner autour du manche, et devoir la dérouler à chaque fois que je veux ouvrir une lettre.

Et heureusement pour moi, il y a des couteaux pliables dont le manche est entièrement en bois!
Voilà donc l'idée: un couteau creusé, deux petits rajouts pour pouvoir embobiner 1,30m de ficelle impossible à emmêler!



PS: Ah oui, et pour ceux qui ne se dépêtrent toujours pas avec leurs écouteurs, voilà un petit noeud simple pour qu'ils soient toujours prêts à l'emploi:

mercredi 25 janvier 2012

3 patères (et un navet)

D'abord désolé pour cette absence quelques semaines: un emménagement, ça prend du temps sur le bricolage. Mais ça donne aussi des envies et des besoins de petits objets utiles et déco.

Pas grand-chose à expliquer sur la fabrication de ces 3 patères (portemanteaux muraux): quelques coups de scie dans la réserve de bois, ponçage-vernissage, un petit morceau de tissu pour éviter d'abîmer le papier peint, un coup de perceuse, et le tour est joué.

J'aime beaucoup le côté "nature" d'accrocher mon manteau sur ces branches en rentrant du boulot.

PS: ... et le navet, c'est juste pour le jeu de mots!